CAS PRATIQUE DU MARRIAGE TRADITIONELLE BAMILÉKÉ

Une femme dotée régulièrement fait 3 filles avant de se séparer de la pire des manières avec son homme (irresponsable et très peu entreprenant d'après elle).
Plus tard, elle fait la rencontre d'un autre homme à la fois très riche, traditionaliste, et influent.
La femme ne lui ayant rien caché de son passé, le riche utilisa toutes les astuces possible pour tenter de rembourser la dot à la famille du premier mari, mais hélas ceux-ci lui répondaient qu'on ne rembourse jamais la dot quand il ya les enfants.
Qu'à cela ne tienne, le riche homme a gardé son amour pour la femme et a fait 3 enfants dont 2 filles et 1 garçon.
Fâchée de cette situation, la femme a inscrit comme dernière volonté son souhait d'être enterrée chez le deuxième, si elle venait à mourir.
NB: la résidence du deuxieme mari est tellement éloignée et gardée 24h/24.

QUESTIONS:
1- La tradition Bamiléké a-elle prévue les possibilité pour le deuxieme mari de rembourser la dot?

2- le premier mari peut-il désigner comme successeur l'unique garçon fait par son exe femme dans le deuxieme mariage?

3- si oui, l'enfant est-il obligé de succéder à un homme qui lui est totalement inconnu?

4- la tradition Bamiléké donne-t-elle la possibilité à une femme de choisir le lieu de sa derniere demeure?

5-Le deuxieme mari de très bonne foi peut-il valablement profiter de ses "enfants" sans risquer la colère de notre tradition?

6- peut-on enterrer la femme en terrain neutre (chez ses parents) pour permettre aux différent enfants d'avoir accès à sa tombe?

7- où se passeront les cérémonies de toqué porte, dot et autres des enfants du deuxieme mari?

8- vu la puissance financière du deuxieme mari, peut-on organiser un rite traditionel pour lui permettre de rembourser la dot?

9- le premier mari peut-il poursuivre le deuxieme mari devant la chefferie traditionelle pour adultère?

10- si oui, quelle chefferie sera compétente? Celle du village du premier mari ou la chefferie du Village du deuxieme mari?

" L'objectif de ce debat c'est aussi de comprendre notre tradition. Ça pourra nous inspirer et nous éviter le gouffre un jour"